Education au développement
En matière d'éducation au développement, en partenariat avec le SPF Affaires étrangères et Coopération au développement ainsi qu’avec la Coopération technique belge (CTB), la Province du Brabant wallon coordonne la campagne de sensibilisation "Annoncer la couleur" qui vise à induire auprès de jeunes un sentiment de tolérance, de respect et de compréhension.Ce dispositif aborde également la dimension essentielle des relations Nord-Sud par des ateliers de sensibilisation basés sur une pédagogie active et participative. Donner des clefs de compréhension, des pistes de réflexion et d'action, aiguiser l'esprit critique et favoriser l'action collective, le tout sur un mode ludique, voici quelques-unes des finalités proposées aux jeunes à partir de 12 ans.Des thèmes tels que les effets de la mondialisation, l'accès aux droits économiques et sociaux pour les populations de la planète et enfin la campagne Penser les migrations autrement amènent les jeunes à découvrir la complexité d'un monde en mutation permanente et leur proposent d'agir en conséquence pour un monde plus solidaire. Depuis 1998, en Brabant wallon, plus de deux mille jeunes de 12 à 20 ans ont été sensibilisés par des animations étalées sur un semestre ou sur une année scolaire entière.
Coopération au développement
Dans le secteur de la coopération, la Province soutient également des projets d'ONG dans les pays du Tiers-Monde. Elle accorde aussi son aide à des institutions telles que l'UNICEF, la Ligue des Droits de l'Homme, Amnesty International, et à divers projets humanitaires.
samedi 25 juillet 2009
Exclusion en question
"Ce répertoire a été réalisé à partir de la banque de données informatisée TELESOC.L'objectif de ce document est de mettre à la disposition des acteurs sociaux de terrain, un outil capable de les aider dans le travail de réinsertion sociale des personnes en situation de précarité. Il reprend l'ensemble des services qui accordent une aide concrète et curative mais également ceux qui tentent à plus long terme d'éviter l'engrenage del'exclusion"
mercredi 22 juillet 2009
Le chômage est-il facteur d’exclusion sociale ?
L'intégration sociale passe-t-elle par le travail ?
Il est très légitime de supposer que les faits que nous venons d'observer se reproduisent ici, mais avec plus d'ampleur ; que ces grandes sociétés politiques ne peuvent, elles aussi, se maintenir en équilibre que grâce à la spécialisation des tâches ; que la division du travail est la source, sinon unique, du moins principale de la solidarité sociale. C'est déjà à ce point de vue que s'était placé Comte. De tous les sociologues, à notre connaissance, il est le premier qui ait signalé dans la division du travail autre chose qu'un phénomène purement économique. Il y a vu la condition la plus essentielle de la vie sociale pourvu qu'on la conçoive dans toute son étendue rationnelle, c'est-à-dire qu'on l'applique à l'ensemble de toutes nos diverses opérations quelconques, au lieu de la borner, comme il est trop ordinaire, à de simples usages matériels Considérée sous cet aspect, dit-il, elle conduit immédiatement à regarder non seulement les individus et les classes, mais aussi, à beaucoup d'égards, les différents peuples comme participant à la fois, suivant un mode propre et un degré spécial, exactement déterminé, à une oeuvre immense et commune dont l'inévitable développement graduel lie d'ailleurs aussi les coopérateurs actuels à la série de leurs prédécesseurs quelconques et même à la série de leurs divers successeurs. C'est donc la répartition continue des différents travaux humains qui constitue principalement la solidarité sociale et qui devient la cause élémentaire de l'étendue et de la complication croissante de l'organisme social « [A. Comte, Cours de philosophie positive, IV, 425.].Si cette hypothèse était démontrée, la division du travail jouerait un rôle beaucoup plus important que celui qu'on lui attribue d'ordinaire. Elle ne servirait pas seulement à doter nos sociétés d'un luxe, enviable peut-être, mais superflu ; elle serait une condition de leur existence. C'est par elle, ou du moins c'est surtout par elle, que serait assurée leur cohésion ; c'est elle qui déterminerait les traits essentiels de leur constitution.
Il est très légitime de supposer que les faits que nous venons d'observer se reproduisent ici, mais avec plus d'ampleur ; que ces grandes sociétés politiques ne peuvent, elles aussi, se maintenir en équilibre que grâce à la spécialisation des tâches ; que la division du travail est la source, sinon unique, du moins principale de la solidarité sociale. C'est déjà à ce point de vue que s'était placé Comte. De tous les sociologues, à notre connaissance, il est le premier qui ait signalé dans la division du travail autre chose qu'un phénomène purement économique. Il y a vu la condition la plus essentielle de la vie sociale pourvu qu'on la conçoive dans toute son étendue rationnelle, c'est-à-dire qu'on l'applique à l'ensemble de toutes nos diverses opérations quelconques, au lieu de la borner, comme il est trop ordinaire, à de simples usages matériels Considérée sous cet aspect, dit-il, elle conduit immédiatement à regarder non seulement les individus et les classes, mais aussi, à beaucoup d'égards, les différents peuples comme participant à la fois, suivant un mode propre et un degré spécial, exactement déterminé, à une oeuvre immense et commune dont l'inévitable développement graduel lie d'ailleurs aussi les coopérateurs actuels à la série de leurs prédécesseurs quelconques et même à la série de leurs divers successeurs. C'est donc la répartition continue des différents travaux humains qui constitue principalement la solidarité sociale et qui devient la cause élémentaire de l'étendue et de la complication croissante de l'organisme social « [A. Comte, Cours de philosophie positive, IV, 425.].Si cette hypothèse était démontrée, la division du travail jouerait un rôle beaucoup plus important que celui qu'on lui attribue d'ordinaire. Elle ne servirait pas seulement à doter nos sociétés d'un luxe, enviable peut-être, mais superflu ; elle serait une condition de leur existence. C'est par elle, ou du moins c'est surtout par elle, que serait assurée leur cohésion ; c'est elle qui déterminerait les traits essentiels de leur constitution.
Qui suit sur le chemin du pauvre?
Il est plus aisé de donner naissance à un enfant que d’en faire un homme. Un homme debout. Pour cela, il faut l’éduquer. Mais encore faudrait-il que l’éducation réussisse ! Alors que la question de faire un enfant est strictement l’affaire des deux géniteurs, celle de son éducation s’étend à la société qui l’a vu naître et grandir. C’est donc en se référant à cette société qu’on comprend mieux la réalité du cheminement de l’enfant. Et la respectabilité de toute société se mesure à ce qu’elle fait pour et de ses enfants.
Or, beaucoup d’enfants aujourd’hui ont peu de chance d’être demain, des hommes debout. Cadavre d’espérance ? Dans le froid de leur solitude, dans la tristesse du rejet dont ils sont en proie, dans la douleur que leur cause le dédain vorace du regard d’autrui, ils connaissent l’enfer sur terre. Ils ont faim de pain. Mais aussi d’une oreille attentive. Ils ont soif d’eau autant que d’une parole réconfortante. La peur qui les hante est moins celle de la nuit, que celle de se retrouver sans un cœur d’ami où se réfugier devant tant d’indifférence et de mépris. Pour eux la terre n’engendre que des épines. Au point où ils ont perdu toute espérance.
Le mal qui les accable s’appelle misère, violence de tout poil, négligence, abandon, rejet, exclusion. Ils sont l’archétype d’un gâchis humain. La preuve que notre société s’érige en bourreau pour ses enfants. Mais y a-t-il un mal social que les hommes ne puissent guérir ?
Nous sommes nombreux à vouloir un monde meilleur pour tous et nous ne manquons pas d’idées. Mais au-delà de nos idées, que reste-t-il ? Au-delà de nos idées, qui sommes nous sur le chemin de ce moins chanceux que nous ? « La foule qui se moque, le cyrénéen qui vient au secours, ou Véronique qui ose braver la foule pour le soulager » du poids de cette misère qui l’écrase ?
Jeanne Veronique Atsam (Cameroun)
Or, beaucoup d’enfants aujourd’hui ont peu de chance d’être demain, des hommes debout. Cadavre d’espérance ? Dans le froid de leur solitude, dans la tristesse du rejet dont ils sont en proie, dans la douleur que leur cause le dédain vorace du regard d’autrui, ils connaissent l’enfer sur terre. Ils ont faim de pain. Mais aussi d’une oreille attentive. Ils ont soif d’eau autant que d’une parole réconfortante. La peur qui les hante est moins celle de la nuit, que celle de se retrouver sans un cœur d’ami où se réfugier devant tant d’indifférence et de mépris. Pour eux la terre n’engendre que des épines. Au point où ils ont perdu toute espérance.
Le mal qui les accable s’appelle misère, violence de tout poil, négligence, abandon, rejet, exclusion. Ils sont l’archétype d’un gâchis humain. La preuve que notre société s’érige en bourreau pour ses enfants. Mais y a-t-il un mal social que les hommes ne puissent guérir ?
Nous sommes nombreux à vouloir un monde meilleur pour tous et nous ne manquons pas d’idées. Mais au-delà de nos idées, que reste-t-il ? Au-delà de nos idées, qui sommes nous sur le chemin de ce moins chanceux que nous ? « La foule qui se moque, le cyrénéen qui vient au secours, ou Véronique qui ose braver la foule pour le soulager » du poids de cette misère qui l’écrase ?
Jeanne Veronique Atsam (Cameroun)
Pauvreté, précarité et exclusion sociale...
Pouvoir d’achat : augmenter celui des ménages en risque de pauvreté
Exonérer de la redevance radio et télévision tous les ménages qui sont en risque de pauvreté
Octroyer une allocation-loyer aux ménages qui ne peuvent accéder à un logement social
Offrir à tous les ménages une certaine quantité d’électricité… et opter pour une tarification progressive de l’électricité
Inciter à consommer moins d’énergie… et maintenir le pouvoir d’achat
Améliorer les mesures sociales régionales en matière énergétique
Economie : investir dans les politiques qui concernent les ménages à bas revenus
De manière générale, soutenir les secteurs verts, novateurs et créateurs d’emploi
Soutenir le secteur non marchand et l’économie sociale
Donner priorité à des politiques qui, in fine, améliorent les conditions de vie des populations précarisées
Emploi : viser l’accompagnement et la mise à l’emploi, dans des emplois de qualité
Exiger l’arrêt de la chasse aux chômeurs et revoir le « plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs »
Revisiter les aides à l’emploi et recentrer certaines d’entre elles sur les publics les moins qualifiés
Promouvoir des dispositifs novateurs, tels les groupements d’employeurs et le plan Tandem
Formation : recentrer les aides régionales vers les publics les moins qualifiés
Développer un plan ambitieux d’alphabétisation
Resserrer certains dispositifs sur les publics moins qualifiés
Offrir un crédit « formation permanente » inversement proportionnel à la durée du parcours scolaire
Social : déployer un plan social, avec les pouvoirs locaux
Réfléchir à l’instauration de « plans locaux de politique sociale »
Améliorer / harmoniser la qualité de certaines interventions des CPAS
Réactiver les écoles de consommateurs
Développer des projets de crédit social accompagné
Apporter un soutien spécifique aux populations d’origine étrangè
Exonérer de la redevance radio et télévision tous les ménages qui sont en risque de pauvreté
Octroyer une allocation-loyer aux ménages qui ne peuvent accéder à un logement social
Offrir à tous les ménages une certaine quantité d’électricité… et opter pour une tarification progressive de l’électricité
Inciter à consommer moins d’énergie… et maintenir le pouvoir d’achat
Améliorer les mesures sociales régionales en matière énergétique
Economie : investir dans les politiques qui concernent les ménages à bas revenus
De manière générale, soutenir les secteurs verts, novateurs et créateurs d’emploi
Soutenir le secteur non marchand et l’économie sociale
Donner priorité à des politiques qui, in fine, améliorent les conditions de vie des populations précarisées
Emploi : viser l’accompagnement et la mise à l’emploi, dans des emplois de qualité
Exiger l’arrêt de la chasse aux chômeurs et revoir le « plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs »
Revisiter les aides à l’emploi et recentrer certaines d’entre elles sur les publics les moins qualifiés
Promouvoir des dispositifs novateurs, tels les groupements d’employeurs et le plan Tandem
Formation : recentrer les aides régionales vers les publics les moins qualifiés
Développer un plan ambitieux d’alphabétisation
Resserrer certains dispositifs sur les publics moins qualifiés
Offrir un crédit « formation permanente » inversement proportionnel à la durée du parcours scolaire
Social : déployer un plan social, avec les pouvoirs locaux
Réfléchir à l’instauration de « plans locaux de politique sociale »
Améliorer / harmoniser la qualité de certaines interventions des CPAS
Réactiver les écoles de consommateurs
Développer des projets de crédit social accompagné
Apporter un soutien spécifique aux populations d’origine étrangè
Pauvreté, précarité et exclusion sociale...
La Région wallonne peut déjà beaucoup !
Un texte de Thérèse-Marie Bouchat, chercheuse-associée à etopia et conseillère politique à Ecolo
Introduction [1]
La pauvreté et la précarité touchent de plus en plus de ménages wallons. Pour un nombre important de ces ménages, la situation socio-économique se dégrade. Les problèmes se complexifient, se multiplient et se cumulent : pas d’emploi ou perte d’emploi, instabilité professionnelle (contrats à durée déterminée, intérim, temps partiel,…), diminution du pouvoir d’achat, difficulté de trouver un logement, perte de repères, isolement, santé déficiente …
Plusieurs indicateurs, relevés par différentes études, attestent de ces difficultés. Ainsi : de nombreuses personnes vivent sous le seuil de risque de pauvreté (17,5% en Wallonie, contre 14,7% en Belgique et 10,7% en Flandre [2]) ; l’inflation touche de manière beaucoup plus importante les petits revenus (une récente étude a montré que les bas revenus avaient perdu 400 € de pouvoir d’achat sur la seule année 2007 [3]) ; l’emploi n’est plus un rempart contre la pauvreté (le taux de pauvreté des travailleurs atteint 4,3% en Belgique et il va croissant au fil des ans [4]) ; de nombreux demandeurs d’emplois se voient suspendus ou exclus des allocations de chômage (près de 5% d’entre eux en Wallonie [5]) ; de nombreuses personnes occupent des logements « quasi » insalubres (17,1% des locataires et 5,9% des propriétaires occupent un logement dont l’indice de salubrité est mauvais ou très mauvais [6]) ; certains ménages éprouvent des difficultés à assumer le coût des soins de santé (1 Belge sur 4… et, pour près de 5% d’entre eux, c’est même impossible [7]).
Un texte de Thérèse-Marie Bouchat, chercheuse-associée à etopia et conseillère politique à Ecolo
Introduction [1]
La pauvreté et la précarité touchent de plus en plus de ménages wallons. Pour un nombre important de ces ménages, la situation socio-économique se dégrade. Les problèmes se complexifient, se multiplient et se cumulent : pas d’emploi ou perte d’emploi, instabilité professionnelle (contrats à durée déterminée, intérim, temps partiel,…), diminution du pouvoir d’achat, difficulté de trouver un logement, perte de repères, isolement, santé déficiente …
Plusieurs indicateurs, relevés par différentes études, attestent de ces difficultés. Ainsi : de nombreuses personnes vivent sous le seuil de risque de pauvreté (17,5% en Wallonie, contre 14,7% en Belgique et 10,7% en Flandre [2]) ; l’inflation touche de manière beaucoup plus importante les petits revenus (une récente étude a montré que les bas revenus avaient perdu 400 € de pouvoir d’achat sur la seule année 2007 [3]) ; l’emploi n’est plus un rempart contre la pauvreté (le taux de pauvreté des travailleurs atteint 4,3% en Belgique et il va croissant au fil des ans [4]) ; de nombreux demandeurs d’emplois se voient suspendus ou exclus des allocations de chômage (près de 5% d’entre eux en Wallonie [5]) ; de nombreuses personnes occupent des logements « quasi » insalubres (17,1% des locataires et 5,9% des propriétaires occupent un logement dont l’indice de salubrité est mauvais ou très mauvais [6]) ; certains ménages éprouvent des difficultés à assumer le coût des soins de santé (1 Belge sur 4… et, pour près de 5% d’entre eux, c’est même impossible [7]).
Le constat est largement partagé et bon nombre d’acteurs se mobilisent pour que les choses changent. Les syndicats demandent aux politiques qu’ils prennent d’urgence des mesures pour restaurer le pouvoir d’achat. La fédération des CPAS wallons estime qu’il faut sortir au plus vite de la logique d’exclusion dans laquelle nous entraîne le plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs. Les mutualités sont particulièrement inquiètes pour les aînés, davantage touchés par la pauvreté et ses conséquences en matière de santé. Par ailleurs, le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale souligne dans son récent rapport que « de plus en plus de ménages ont des revenus insuffisants ou traversent des périodes où leurs revenus sont aléatoires ». Il pointe également « une inégalité croissante des revenus » [8].
Le présent texte sera décomposé en cinq sections, qui seront structurées de manière semblable : un constat sera posé et des propositions seront émises.
Le présent texte sera décomposé en cinq sections, qui seront structurées de manière semblable : un constat sera posé et des propositions seront émises.
mercredi 15 juillet 2009
SPeDev et la Presse
Tournaisis: SPeDev, une initiative solidaire
La solidarité n’est décidément pas un vain mot pour tout le monde: en ces temps de crise, deux femmes mettent sur pied une asbl destinée venir en aide aux plus démunis: SPeDev, pour Solidarité, Paix et Développement. Le mot d’ordre: agir à son niveau.
Lire la suite http://www.lameuse.be/regions/tournai/2009-02-18/tournaisis-spedev-initiative-solidaire-684678.shtml
La solidarité n’est décidément pas un vain mot pour tout le monde: en ces temps de crise, deux femmes mettent sur pied une asbl destinée venir en aide aux plus démunis: SPeDev, pour Solidarité, Paix et Développement. Le mot d’ordre: agir à son niveau.
Lire la suite http://www.lameuse.be/regions/tournai/2009-02-18/tournaisis-spedev-initiative-solidaire-684678.shtml
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